jeudi 30 novembre 2017

jeudi 30 novembre



Jeudi 30 novembre, Uttaradit – Nakon-Thaî 132 à 135 KM selon les avis.

Après une longue traversée de rizières bruissantes : buffles et zébus beuglants, moissonneuses sifflantes, Touk-touk portant les sacs de riz, les oiseaux nombreux et bavards, clochettes de temples et carillons agités par le vent qui nous pousse ; nous nous arrêtons dans un temple.







 
Des familles d’éléphants dorés sculptés sur un fond vert gardent l’entrée des lieux. Au fond d’une salle ornée de peintures naïves à dominantes rouges et dorées contant son histoire, un bouddha semble transmettre son énergie par un fil de coton partant du cœur à une jarre d’eau posée à l’extérieur. Dehors nous faisons vibrer le gong et la cloche. Pause sereine.



    

       
Continuellement un léger sifflement de frein à disque qui frotte nous accompagne, dès qu’ on s’arrête ce bruit persiste, quels sont les insectes farceurs qui nous font croire à un problème mécanique?  Les camions chargés de balles d’hévéa laissent derrière eux une odeur de porcherie industrielle.
Surprise pour le repas de midi : fondue chinoise bataille autour du feu ! Au centre de la table en fer un trou accueille un braséro en terre cuite. Au-dessus un dôme en alu percé de fentes permet de griller poulet, porc, poissons, calamars, crevettes etc … A la base du dôme une rigole pleine d‘eau recueille les jus et cuit légumes, vermicelles, œufs et saucisses. Pour finir on recueille le contenu de la rigole avec une cuillère pour remplir nos bols d’une soupe parfumée.











Pendant ce temps, nos cuisses bien échauffées par la grimpette apéritive de 10% et les 34 degrés ambiants, profitent largement de la chaleur par-dessous la table. Nous nous sommes régalés pour 100 baths (2,5 euros) par personne.

Arrivés à l’hôtel, nous profitons d’un coucher de soleil idyllique. Le temps de taper le blog et prendre une douche salutaire une demi-lune nous éclaire pour aller au restaurant. Un doux chant d’insectes, ponctués du claquement sec des margouillats sonorisent la rizière.
Le tandem balai du jour : Chris et Manu

mercredi 29 novembre 2017

mercredi 29 novembre



 

 Mercredi 29 novembre, Phrae – Uttaradit ; 85 KM

Au kilomètre 30, une série ininterrompue de petits commerces proposent différentes sortes de meubles en bois. Visiblement la région est propice au travail de ce matériau, sous différentes formes (éléphants, tigres, serpents).


 Légèrement en contre-bas, la propriétaire d’une maison typique de Thaïlande nous laisse pénétrer dans sa propriété pour admirer son beau jardin fleuri (orchidées, œillets d’inde) et sa maison sur pilotis. Les thaïlandais attachent beaucoup plus d’importance à leur décoration extérieure qu’à leur intérieure. Nous reprenons la route et à quelques kilomètres sur notre droite nous distinguons un énorme bouddha couché, d’une longueur de 60 mètres, très réputé dans tout le pays. Puis nous abordons la seule difficulté de la matinée sur le plan du dénivelé. La récompense nous attend au sommet avec un magnifique panorama où sont disposés des stands qui proposent une belle variété de fruits typiques (pamplemousses de la taille d’un melon ; bananes flambées et séchées).





Après une descente rapide, nous prenons un déjeuner dans un endroit frais et accueillant. 
Nous apercevons également au bas de la descente un élevage de coqs de combat


 Une dizaine de kilomètres plus loin, un hôtel situé en plein centre-ville nous attend.La rue qui mène à  l’hôtel est remplis de scooter  A deux pas de là, nous pourrons effectuer quelques emplettes au marché.


Michel Moutou , Chantal , René , Patrice

mardi 28 novembre 2017

Mardi 28 Novembre

Ce soir exceptionnellement il n' y aura pas de compte rendu de la journée .
nous sommes arrivés tard à l’hôtel  le temps de prendre la douche , et d'aller manger ...
tout le monde est bien fatigué ...et déjà tous  au lit ...
lever demain matin à 5 H 00
Vous aurez des nouvelles plus détaillées demain
En attendant et pour vous mettre l'eau à la bouche vous trouverez ci-dessous
quelques photos prises lors de notre pérégrinations d'aujourd'hui
EN DIFFERE , voici le compte rendu d'hier ...



Mardi 28 novembre  Ngao -Phrae

Exceptionnellement, nous avons le temps de prendre un bon petit déjeuner à l’hôtel.
Il est constitué d’œufs durs et de biscuits locaux… c’est nouveau mais quand on a faim
on trouve tout bon ! Avant le départ séance photos sous toutes les coutures avec la
patronne de l’hôtel et même vidéo par des touristes japonais présents, qui après avoir filmé
notre arrivée hier après-midi  tenaient absolument à être présents pour immortaliser                  
notre départ dans la brume matinale. 


 Aprés la sortie de Ngao, nous attends une petite route   
sur une distance d’une cinquantaine de kilomètres, avec peu d’habitations, pas de temple, et
une circulation quasi nulle. Un vrai bonheur de rouler tranquillement à travers cette forêt
tropicale qui borde la route.



Au detour de la traversée d'une petite ville nous rencontrons un 
cyclistes autochtone, très sympathique il tient absolument à nous accompagner sur quelques

kilomètres





Cette journée est particulièrement marquée par la visite
impromptue d’une école primaire  dans le village où nous avons pris notre repas de midi.
Nous sommes accueillis chaleureusement par les institutrices et les enfants qui nous
installent à l’ombre sur des chaises, nous servent un verre d’eau fraîche et nous chantent une
chanson. Ils nous entrainent ensuite dans la salle de musique pour nous faire un petit concert
improvisé avec des instruments traditionnels. Les sonorités sont particulièrement jolies et
agréables à entendre. Aprés avoir remis quelques fournitures scolaires et fait faire un tour de
tandem à la directrice, nous quittons l’établissement sous les vivats  joyeux des enfants .












Nousreprenons une petite route pour « cyclos », elle longe un canal qui alimente des riziéres             grâce àdes motoculteurs qui sont reliés à des pompes par de longues courroies. Ceci nous 
mène aux abords de la grande ville de Phrae où nous sommes confrontés compte tenu de 
l’heure tardive à laquelle nous arrivons, à un flot de circulation intense. Après ces 116 km,
c’est à la nuit tombante que nous gagnons enfin notre hôtel.